Zynga supprime 300 emplois
Rien ne va plus pour Zynga… Quelques mois seulement après avoir licencié plus de 500 personnes, le célèbre éditeur de jeux sur Facebook et mobiles vient de dévoiler ses chiffres 2013 et ils ne sont pas bons du tout.
Du coup, Zynga vient d’annoncer une nouvelle suppression de 300 emplois. Plus étonnamment, la société de San Francisco annonce en parallèle le rachat de l’entreprise NaturalMotion pour la coquette somme de 527 millions de dollars. Présentation de la nouvelle stratégie mise en place par Zynga…
Il y a quelques heures seulement, Don Mattrick, Président de Zynga Jeux, a dévoilé le rapport financier de l’année 2013.
Et l’éditeur de jeux de mobiles Zynga n’a pas été au mieux puisque le groupe a enregistré une perte de 37 millions de dollars (25 millions de dollars étant imputables au seul dernier trimestre de l’année 2013).
Habitué à développer des jeux pour le réseau Facebook tels que le célèbre Farmville ou l’apprécié Mafia Wars, Zynga fait face à une concurrence de plus en plus importante, de nombreux éditeurs de jeux ayant fait d’Internet leur nouveau terrain de chasse.
Même des éditeurs (Nintendo ?), davantage habitués à l’univers des consoles, font actuellement le forcing pour venir s’installer sur le marché des jeux sur Facebook et sur mobiles avec l’expertise qu’on leur connaît.
Pour autant, dans ce contexte concurrentiel renforcé, il est à noter que Zynga a enregistré moins de pertes en 2013 qu’en 2012 puisque il y a deux ans, l’année s’était conclue sur une perte financière estimée à près de 50 millions de dollars.
Sans doute que les 520 licenciements effectués en Juin dernier ont d’ailleurs contribué à éviter l’envolée des pertes financières sur la fin d’année…
Désormais, l’éditeur de jeux mobiles et de jeux sur Facebook se projette sur l’avenir et, comme l’expliquait Don Mattrick, Zynga Jeux va poursuivre dans sa logique d’investissement car il est certain qu’avec une meilleure qualité, un meilleur ciblage marketing et une organisation plus efficace, les marques phares du groupe seront au rendez-vous et permettront de retrouver le chemin de la croissance.
Et la société californienne n’a pas mis longtemps à se mettre en rangs de bataille puisque a d’ores et déjà été annoncée une suppression de 314 nouveaux emplois, ce qui devrait permettre d’économiser 34 millions de dollars avant même que l’éditeur de jeux Zynga sur Facebook n’ait à payer ses impôts.
Entre les licenciements de l’année passée et la nouvelle vague à laquelle vient de procéder Zynga, l’entreprise a en tout cas diminué de plus d’un tiers ses effectifs.
Maintenant, il va donc s’agir pour les têtes pensantes de Zynga de réorganiser au mieux leur société en interne, afin de rendre la structure la plus efficace possible, un des objectifs clairement annoncé par Don Mattrick.
NaturalMotion, « la » stratégie de Zynga Jeux
En parallèle, conformément à la volonté du boss de Zynga, le célèbre éditeur de jeux va poursuivre sa stratégie d’investissement.
Ainsi, Zynga a annoncé sa ferme intention de racheter NaturalMotion, une société qui a fait de la conception des jeux sur mobiles, mais surtout de la création de séquences d’animation destinées à l’univers vidéo-ludique et à l’industrie cinématographique une vraie spécialité.
Zynga va d’ailleurs casser sa tirelire pour acquérir NaturalMotion puisque l’acquisition est estimée à 527 millions de dollars.
L’acquisition de NaturalMotion, à l’origine des titres CSR Racing, Clumsy Ninja ou encore Euphoria, pourrait en tout cas apporter une vraie valeur ajoutée aux jeux Zynga sur mobiles mais aussi aux jeux Zynga sur Facebook.
Il semblerait d’ailleurs que les experts financiers partagent cet avis puisque, les annonces combinées d’une nouvelle vague de licenciements et du rachat de NaturalMotion se sont traduits par une hausse de la valeur en Bourse de l’action Zynga de près de 19% à la clôture de la Bourse de New York, le jour même où ont été dévoilés ces nouveaux axes stratégiques.
A noter que Zynga Poker, pourtant agréé en France pour une salle de poker, a échoué à cause du manque de joueurs compte tenu des acteurs déjà bien établis comme PokerStars et Winamax.
L’échec de Zynga poker en France a dû avoir un coût non négligeable. Bref, à ce sujet, Zynga Poker n’est pas le seul opérateur à avoir jeté l’éponge en France…