Quelques statistiques sur les habitudes des parieurs sportifs
Dernièrement, les résultats d’une étude relative à la fidélité des parieurs aux bookmakers en ligne et réalisée par Rocket Fuel pour le compte de l’European Sports Betting (ESB) ont été dévoilés, l’occasion d’en savoir un peu plus sur les habitudes des parieurs sportifs.
Cette étude montre ainsi que les parieurs européens sont très peu fidèles à leurs bookmakers.
95% d’entre eux n’hésitent effectivement pas à aller s’adonner à leur passion sur un site de paris sportifs différent de l’habituel, pour peu que ce dernier propose des offres, donc des cotes intéressantes d’où l’intérêt des comparateurs de cotes.
40% des parieurs sportifs prendraient même les devants en recherchant activement les meilleures cotes offertes par les bookmakers.
Ces tendances expliquent pourquoi les amateurs de paris sportifs ou hippiques disposent de plusieurs comptes pour parier en ligne.
En la matière, c’est toutefois en France que les parieurs sportifs seraient les plus fidèles avec « seulement » 1,7 compte contre 3 par exemple en Allemagne.
Ces chiffres permettent de justifier les difficultés rencontrées par les bookmakers en ligne pour se différencier aux yeux des parieurs.
La publicité, un véritable déclencheur pour les parieurs sportifs
Une autre donnée importante ressort clairement de l’étude commandée par l’ESB, les habitudes de pari seraient impulsives. Eh oui, en Europe, près des 2/3 des paris ne seraient pas planifiés, le pourcentage atteignant même 68% en Allemagne.
La publicité a donc un véritable rôle à jouer pour les bookmakers. D’ailleurs, elle servirait de déclencheur pour parier pour environ la moitié des parieurs.
Cela signifie donc que les bookmakers de paris sportifs doivent être en capacité de venir capter leur « clientèle ».
Plus concrètement, dans un univers où la réactivité semble une nouvelle tendance forte, les sites de paris en ligne doivent chercher à optimiser le taux de conversion de leurs campagnes publicitaires. Pour y parvenir, les clés se nomment bien évidemment le placement, la créativité mais aussi depuis peu, la classification des parieurs.
Pour ce qui est de la première dimension, l’Intelligence Artificielle a aujourd’hui atteint un niveau tel qu’il est possible de parfaitement connaître les besoins des internautes en se basant sur leur historique de navigation.
Le placement publicitaire est ainsi amélioré. Toutefois, les bookmakers ont bien compris qu’ils devaient parvenir à « communiquer » de manière différente avec les parieurs impulsifs et avec les parieurs réguliers.
De même, il faut prendre en compte l’équipement informatique retenu par les parieurs sportifs pour s’adonner à leur passion pour bien communiquer, car ceux qui opèrent depuis un smartphone n’adoptent pas les mêmes pratiques que ceux jouant sur PC.
Autrement dit, pour optimiser le taux de conversion, les bookmakers doivent mettre en place une stratégie de communication qui cible chaque profil de joueurs « au bon moment, au bon endroit et avec une bonne publicité ». Voilà les règles d’un bon placement média.
Pour autant, la deuxième dimension – à savoir la création publicitaire – doit aussi être prise en compte d’autant que de nombreux bookmakers de paris sportifs y sont très attachés.
Afin de l’optimiser, il va être essentiel de segmenter les parieurs prospects selon qu’ils sont réceptifs ou non à la publicité. Seuls les premiers devront absolument être exposés à la campagne.
Les grands événements sportifs donnent des envies de paris
A l’heure où les parieurs sportifs sont de plus en plus nombreux comme l’a prouvée la dernière Coupe d’Europe Euro 2016, pas toujours facile d’expliquer pourquoi les bookmakers parviennent à capter une clientèle toujours plus importante.
Eh bien, l’étude réalisée par Rocket Fuel nous donne quelques pistes : 29% des nouveaux parieurs sportifs viendraient ainsi tenter leur chance suite à la recommandation d’un ami alors que, 26% cèderaient aux avances des bookmakers… ou plutôt aux bonus gratuits qu’ils proposent à l’instant « T ».
Enfin, impossible de conclure l’analyse de cette étude sans évoquer le rôle majeur joué par les grands évènements sportifs sur le marché des paris en ligne.
Pour 44% des sondés, ils sont l’occasion de miser sur des sports sur lesquels ils n’ont pas l’habitude de jouer le moindre euro. Cela est tout particulièrement vrai à l’occasion des Jeux Olympiques.
Pour 50% des répondants, les grands événements sportifs internationaux sont aussi la bonne occasion pour parier davantage qu’à l’accoutumée.
On comprend mieux pourquoi les bookmakers de paris sportifs aiment les années où se disputent les JO, un Euro de football ou bien sûr, une Coupe du Monde !