Les jeux de grattage (FDJ) : hausse des ventes en 2015
A la tête de la Française des Jeux (FDJ) depuis la fin de l’année 2014, Stéphane Pallez n’aura pas manqué sa première année puisque l’opérateur a terminé 2015 avec un nouveau record de ventes (+5,4%).
Eh oui, à la FDJ, tous les voyants sont au vert en ce début d’année 2016 et le bilan de l’année 2015 n’a pu assurément que donner le sourire à tous ceux qui œuvrent au quotidien pour que les Français puissent s’adonner à leur passion pour les jeux de grattage mais aussi, grande surprise, pour les paris sportifs.
Les tickets de grattage ont ainsi connu une bonne année en 2015 puisque leurs ventes ont grimpé de 9,6%. Le jeu de grattage Cash comme les nouveautés « Koh-Lanta » et « Miel d’Or » ont pleinement contribué à la hausse du chiffre d’affaires de la FDJ.
Voir les les jeux de grattage FDJ les plus gagnants ?
Une année record pour la FDJ… qui profite à bien d’autres !
C’est effectivement un chiffre d’affaires de 13,7 milliards d’euros, un nouveau record, qui a été généré par la FDJ en 2015.
Ces bons chiffres, elle les doit au succès qu’ont rencontré les différents jeux de grattage dans le réseau physique, aux paris sportifs qui ont affiché une forme olympique mais aussi au numérique qui est au cœur de la stratégie de Stéphane Pallez depuis qu’elle a pris les commandes de l’ancien monopole d’Etat.
Toutefois, la FDJ n’est pas la seule à profiter de son activité et les chiffres sont là pour le prouver. 66% des mises ont été redistribuées aux joueurs, c’est à souligner.
Autant dire que ceux qui ont joué au jeu de grattage Millionnaire, au jeu de grattage 500 000 carats, au Loto ou à n’importe lequel des autres jeux proposés par l’opérateur en ligne ou dans son réseau physique, ont pu profiter d’une part de ce gros gâteau.
La plus grosse part est d’ailleurs revenue à un joueur de l’EuroMillions qui a empoché un pactole de 40 millions d’euros.
L’Etat aussi a de quoi se satisfaire de la bonne année 2015 de la FDJ étant donné qu’il devrait percevoir 3,1 milliards d’euros.
Enfin, les distributeurs dont les buralistes, dont le nombre ne cesse de diminuer (35800 en 2010 contre seulement 31 900 en 2015), se sont partagés un petit pactole de 690 millions d’euros.
Le numérique, une stratégie qui paye pour les jeux de la FDJ ?
Dès sa prise de pouvoir en 2014, Stéphane Pallez avait annoncé que le numérique était l’une des voies à emprunter pour poursuivre le développement de la FDJ. Elle ne s’était assurément pas trompée.
Rappelons-nous la stratégie en 2014 de la FDJ qui a misé des sommes conséquentes en publicité par le biais du réseau social Facebook.
A l’heure où le réseau physique de la FDJ diminue comme peau de chagrin en raison des difficultés rencontrées par les gérants de presse mais aussi par les buralistes, les bornes informatiques installées dans les commerces ainsi que le site Internet de la FDJ et les applications mobiles, ont connu une hausse d’activité globale de 19%.
Certes, ces canaux ne représentent pour l’heure que 4% de l’activité de la FDJ mais la dynamique est bonne.
D’ailleurs, la FDJ compte bien sur ces investissements dans le numérique pour booster ces nouveaux canaux amenés à progresser.
Elle a d’ailleurs depuis début 2016 automatisée la distribution des jeux de grattage.
Les paris sportifs de la FDJ grâce au site ParionsWeb ont le vent en poupe également
Mise à jour Avril 2016 – La FDJ a changé depuis le 18 Avril le nom de son site de paris sportifs. Désormais, il se nomme : Parions Sport en ligne.
Alors que le nombre de joueurs, désormais fixé à 26,3 millions, est en léger recul, la mise hebdomadaire moyenne continue quant à elle de grimper pour atteindre les 10€.
Ce qui classe les Français au 26ème rang mondial si on s’intéresse à l’argent consacré hebdomadairement à la loterie, aux jeux de grattage en ligne et aux paris sportifs.
Les habitudes des joueurs changent également puisque la FDJ constate qu’ils privilégient de plus en plus les jeux qui leur permettent de récupérer au moins une partie de leur argent.
Voilà qui explique probablement le succès des paris sportifs pour lesquels il est possible de récupérer 75% des mises en moyenne.
Malgré l’absence d’évènements sportifs majeurs – contrairement à 2016 où la France accueillera l’Euro de Football avant que Rio ne fasse de même avec les Jeux Olympiques – les paris sportifs proposés par la FDJ ont vu les mises augmenter de 14% pour atteindre les 2,3 milliards d’euros.
Sans surprise, c’est le football, à l’origine de 72% de ces mises, qui a fait office de moteur…
Finalement, c’est donc du côté de la loterie qu’est venue la plus grande déception…
Le Loto, qui célébrait ses 40 ans, a tenu son rang, mais heureusement que l’année comprenait trois « vendredi 13 », ce qui a boosté le nombre de grilles jouées. Nous verrons en 2016 si les joueurs seront toujours aussi fidèles à cette loterie en Janvier 2017, mois des rapports des ventes de la FDJ.
La FDJ a dû également composer avec un net recul des mises sur l’Euro Millions (-11%) qui peuvent s’expliquer par des jackpots bien moins intéressants qu’en 2014. Néanmoins, il n’est pas si sûr que cette baisse soit due aux jackpots plus faibles de cette loterie…
En effet, rappelons-nous que le jeu My Million a été créé en Février 2014 pour pallier au désintérêt des joueurs pour l’Euro Millions.
Trop difficile de gagner à ce jeu ? La question est posée à la vue des probabilités de gagner qui ne sont pas en adéquation avec les attentes des joueurs !
Pour autant, 2015 restera une superbe année pour la FDJ qui a désormais à cœur de faire encore mieux en 2016 !