Les jeux free-to-play qui rapportent le plus d’argent
Au commencement du jeu free-to-play étaient des titres tels que Maplestory ou encore le célèbre Runescape.
Le nouveau genre s’appuie alors sur un système de paiement mineur, aussi nommé microtransaction. La recette rendait possible, dans la théorie, l’accès à un contenu de base et à des bonus facultatifs, mais bien souvent capitaux, à des prix toujours plus divisés.
Très rapidement la première critique évoquée dénonçant le pay-to-win (utilisation de la boutique de façon fréquente pour obtenir des avantages conséquents dans le jeu), agrémente les résultats d’aujourd’hui faisant l’état d’un véritable coup de tonnerre dans le monde du jeu vidéo : le free-to-play, entre plaisir et frustration, suscite des chiffres explosifs.
A l’aube du déclin progressif de World of Warcraft (et de sa perte au second trimestre 2013 de 600 000 abonnés), générant tout de même en septembre 2013 plus de 210 millions de dollars, d’autres jeux d’un nouveau type comme CrossFire ou League of Legends, se tranchent un part respectable.
Avec respectivement de 957 millions et 624 millions de dollars pour l’année 2013, il y a de quoi être impressionné et s’interroger sur l’avenir du jeu vidéo.
Le free-to-play n’en est qu’à ses débuts et la société TENCENT étant partie avant tous les autres en rachetant les deux plus gros titres à Riot Games et à Smilegate, se fait l’étendard de sa réussite.
Pour le plus populaire et le plus planétaire, League of Legends et ses 70 millions de joueurs avec 1,3 milliards d’heures de jeu par mois (actuellement premier, loin devant WoW comptabilisant 622 million d’heures), l’avenir est plus que rayonnant.
Les jeux free-to-play font de l’ombre à Sony et Microsoft, les « barons » des consoles de salon
L’influence et les chiffres du genre obligent même les titans de la console de salon à effectuer un virage dans leur politique de gaming en incluant le free-to-play à leur boutique de manière hâtive.
Si Microsoft a montré une avance plus importante sur sa line-up de sortie que Sony, la société japonaise s’est jetée bille en tête dans la lutte !
L’enjeu est de taille et Microsoft compte bien corriger le tir en intégrant dès 2014, des jeux aussi populaires que le déjà célèbre World of Tanks, annoncé dès novembre 2013 par V. Kislyi, PDG de Wargaming, qui reste cependant prudent, puisque selon lui : « Sur console, il faut composer avec la plateforme, ce qui, d’une certaine manière, restreint le processus de développement ».
Les jeux free-to-play, un avenir « rose bonbon » !
Cependant la chasse est ouverte, car comme le souligne une étude du cabinet IHS, plus d’un tiers des revenus des consoliers pourraient provenir des ventes dématérialisées d’ici à 2017.
Steam l’a compris, et la tendance s’est transférée au modèle du free-to-play qui a su décupler le potentiel commercial du concept.
Les deux colosses de la console s’apprêtent donc à effectuer un virage, ou plutôt une révolution dans le domaine de la consommation des joueurs. Warframe, Killer Instinct et Project Spark, pour ne citer que les plus notables sont prévus pour l’année 2014.
Parallèlement, le eGaming, ou plus précisément le eSport se nourrissent de l’influence à la croissance difficilement contrôlée des jeux free-to-play.
On peut mettre facilement en regard les chiffres des championnats du monde de League of Legends pour chaque saison qui semblent parler d’eux mêmes avec 1,7 millions de spectateurs pour la saison 1 en 2011, 8 millions en 2012 et… 32 millions en 2013 !
Nous l’aurons compris, le Free-to-play (ou Ftp) montre une direction aujourd’hui indéniable : ils rapportent énormément d’argent, ils sont populaires et leur développement fait surcharger les serveurs qui courent après leur succès !