Il dépense 100 €uros par jour aux jeux à gratter
On le sait tous, les jeux d’argent font chaque année des heureux qui voient leur vie radicalement changer après avoir remporté le jackpot.
Mais les jeux d’argent sont également à l’origine de la ruine ou de la déprime de certains joueurs qui sont devenus totalement addicts aux jeux.
Pour illustrer cette addiction, un joueur habitué à dépenser 100 euros par jour aux jeux de grattage à accepter de témoigner.
Chaque année, en moyenne, un Français perdrait environ 400 € aux jeux. Mais pour certains, la perte s’avère beaucoup plus lourde pour la simple et bonne raison qu’ils ont développé une addiction aux jeux d’argent, donc ils ne maîtrisent plus leur consommation de « rêve » de jackpot.
Comment François est devenu addict aux jeux de grattage ?
C’est tout à fait ce qui est arrivé à François, alors que ce dernier ne semblait initialement présenter aucun « symptôme » pour devenir un joueur addict. Vous trouverez d’autres témoignages de joueurs addicts sur cet article que nous avions rédigé il y a 1 mois.
A noter aussi que dernièrement, l’Arjel par l’intermédiaire de son nouveau patron Charles Coppolani, prétend « lutter » pour la protection des joueurs et l’addiction. Il semble qu’elle oublie le réseau des jeux physiques en l’occurrence les détaillants de la FDJ et du PMU. Bizarre non ?
En fait, les sites de jeux servent tout simplement de « bouc émissaire » d’un exécutif qui sait pertinemment que les jeux des réseaux physiques engendrent des dégâts en terme d’addiction chez les personnes fragiles.
Mais motus, rappelez-vous que le nuage radioactif de Tchernobyl a contourné la France… Et la marmotte met le chocolat etc.
Revenons donc à François ; quand il se décide à acheter exceptionnellement un ticket à gratter, lui qui considère que jouer revient à dépenser son argent inutilement, sa vie va prendre une orientation qu’il n’aurait jamais pu imaginer auparavant.
En effet, son ticket de grattage « Cash » lui rapportera la jolie somme de 100 €. Si chez certains, ce gain non négligeable aurait immédiatement été économisé, François lui va rejouer encore et encore jusqu’à ce que son gain soit définitivement perdu.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque depuis ce jour, l’homme joue quotidiennement 100 € aux jeux à gratter ou plus précisément 100 € au Cash, le ticket à gratter qui lui avait porté chance.
A noter que c’est le ticket de grattage le plus vendu en France par la FDJ et que l’outil Playscan de la FDJ n’est pas disponible chez les détaillants (buralistes et bar-tabac).
François est perdu dans sa réflexion
Néanmoins, difficile pour lui d’expliquer ce besoin quotidien de dépenser de l’argent en achetant des jeux à gratter.
S’il évoque l’attractivité des gains comme possible explication, il est certain en revanche qu’il n’y a rien à voir avec l’habitude de se rendre chez son buraliste puisque il avoue sans concession que son comportement de joueur le suit même lorsqu’il est loin de son domicile.
D’ailleurs, même lors des vacances, il admet que sa première interrogation est de savoir où se trouve le buraliste pour pouvoir assouvir sa folie des jeux à gratter.
Pour autant, s’il ne parvient pas à freiner ou à stopper sa consommation de jeux à gratter, François est pleinement conscient qu’il est devenu totalement addict aux jeux d’argent.
Il admet d’ailleurs volontiers qu’il perd tout contrôle dès lors qu’il se retrouve devant un ticket CASH, l’adrénaline offerte par l’espérance de remporter le jackpot prenant le pas sur tout autre sentiment, raisonnement.
Il est pourtant temps que cette addiction cesse puisque en un an, l’homme qui ne travaille plus depuis de longues années a dépensé l’intégralité de sa pension d’invalidité annuelle ainsi que l’intégralité de l’héritage de ses parents soit environ 50 000 euros.
A cette somme dantesque, il faut aussi ajouter les gains remportés puisque François rejoue systématiquement l’argent qu’il a gagné.
Au final, seul un portefeuille vide est donc une solution pour que l’addiction cesse, au moins momentanément…
Mais difficile d’avoir toujours un portefeuille vide surtout quand son épouse lui confie l’achat du déjeuner ou des tickets de transport.
François revient alors à la maison sans ce qu’on lui a demandé mais également sans argent, les espèces qui lui ont été confiées ayant servi à acheter des tickets à gratter.
Si nous avions un conseil à donner à ce François, c’est de lire notre article sur la forte probabilité que les jeux de grattage seraient une arnaque bien ficelée de la FDJ.
Bref, déjà privé de carte bancaire et ayant demandé sa mise sous curatelle, François espère bien mettre fin rapidement à l’addiction qui le ravage.
D’ailleurs, l’homme a également décidé de se faire entourer d’un psychologue et d’un psychiatre mais pour l’instant, les résultats ne sont pas probants.
Finalement, c’est peut-être un stage de quatre jours avec d’autres joueurs souffrant d’addiction aux jeux qui permettra à François de se guérir.
Conscient que la solitude le mine, il se dit que partager son expérience avec celles d’autres joueurs lui sera peut-être profitable.
Espérons donc pour lui qu’il s’agira de la » solution miracle » pour cesser de dépenser 100 € par jour aux jeux de grattage.
Mais une question majeure subsiste: que fait l’Etat ? Que fait l’Arjel ? Rien… sauf ralentir le chiffre d’affaires des casinos physiques au bénéfice de la FDJ et du PMU qui bénéficient eux, de « passe-droits » !
C’est incontestable où il faut avoir un QI de 10 pour ne pas s’apercevoir de la supercherie !